Journal of Applied Biosciences (J. Appl. Biosci.) [ISSN 1997 - 5902]
Volume 46: 3093 - 3102. Published October 28, 2011.
Effets de l'inoculation mycorhizienne sur le comportement agro-physiologique des écotypes du tamarinier (Tamarindus indica L.) au Sénégal
Bourou Sali*1&2, Ndiaye Fatimata3, Diouf Macoumba1, Van Damme Patrick45
1Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA)-Centre d’Etude Régional pour l’Amélioration de l’Adaptation à la Sécheresse (CERAAS) BP 3320 Thiès, Sénégal ; 2Institute of Agricultural Research for Development (Cameroon); 3Institut Sénégalais de Recherche Agricole (ISRA) - Laboratoire National de Recherche sur les Productions Végétales (LNRPV) BP 3120 Dakar Bel Air, Sénégal ; 4University of Ghent, Faculty of Bioscience engineering, Coupure Links 653 B-9000 Ghent Belgium.
*Corresponding author: sali.bourou@gmail.com
ABSTRACT
Objectifs : L’intérêt accordé aux plantes fruitières « sauvages » n’est plus à démontré. En effet ces espèces contribuent à accroître les revenus des ruraux et améliorent leur alimentation. Le tamarinier (Tamarindus indica L.) apparaît ainsi parmi les plus importants (5ème rang en zone sahélienne d’Afrique et le 2ème après le baobab au Sénégal), est caractérisé par une croissance assez lente.
Matériels et méthodes : Un dispositif en bloc complet randomisé a été adopté avec trois répétitions. Le matériel végétal est constitué de 3 écotypes de tamarinier : soudanien (So), soudano-sahélien (Ss) et sahélien (Sa) tandis que le matériel fongique est constitué de deux souches mycorhiziennes (Glomus mosseae (Gm), Glomus aggregatum (Ga) et le témoin sans aucun traitement(T)). Les plants sont subis deux traitements hydriques différents : ceux en conditions d’alimentation hydrique optimale (ETM) Les résultats montrent que la croissance du tamarinier est améliorée de manière significative (P < 0,05) en présence du champignon mycorhizien du genre Glomus et ainsi que sa capacité de résistance à la sécheresse.
Conclusion et application des résultats : Cela s’est traduit par l’accroissement des paramètres morphologiques et de l’efficience d’utilisation de l’eau instantanée par rapport aux témoins. Toutefois, cette étude ne révèle pas une différence de réponse à l’inoculation mycorhizienne entre les différentes provenances/écotypes de tamarinier.
Mots clés : Tamarindus indica L / éco-physiologie / mycorhizes / inoculation
Abstract
Objectives: The focus on “wild” fruit plants is no longer shown. Indeed, these species contribute to increasing rural incomes and improve their diet. Tamarind (Tamarindus indica L.) appears among the most important (rank 5th in the Sahel region of Africa and the second after the baobab tree in Senegal) is characterized by a relatively slow growth.
Materials and Methods: A randomized complete block method was adopted with three replicates. The plant material consists of three ecotypes of tamarind: Sudanese (So), Sudan-Sahel (SS) and Sahelian (Sa), while the material consists of two fungal strains mycorrhizal (Glomus mosseae (Gm), Glomus aggregatum (Ga) and the control without any treatment (T)). Two different water regime treatments were applied: those with optimal water regime (ETM) and those with drought stress regime. Results show that the growth of tamarind is improved significantly (P <0.05) in the presence of mycorrhizal fungi of the genus Glomus and so its ability to withstand drought.
Conclusion and application of the results: This resulted in an increase in morphological parameters and the efficiency of water use instant compared to controls. However, this study does not reveal a difference in response to mycorrhizal inoculation between different sources / ecotypes of tamarind.
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