Journal of Applied Biosciences (J. Appl. Biosci.) [ISSN 1997 - 5902]
Volume 63: 4703 - 4719 Published March 31, 2013.
Étude hydrochimique et microbiologique des eaux de source de l’ouest montagneux de la Côte d’Ivoire : Cas du village de Mangouin-Yrongouin (sous-préfecture de Biankouman).
*1AHOUSSI Kouassi Ernest*, 1KOFFI Yao Blaise, 2KOUASSI Amani Michel, 1SORO Gbombélé, 1BIEMI Jean1. Laboratoire des Sciences et Techniques de l’Eau et de l’Environnement (LSTEE), Unité de Formation et de Recherche (UFR) des Sciences de la Terre et des Ressources Minières (STRM) , Université Félix Houphouët Boigny, Cocody-Abidjan, 22 BP 582 Abidjan 22 ; Tel : (+225) 22 48 38 03 (Côte d’Ivoire)
2. Département des Sciences de la Terre et des Ressources Minières (STeRMi), Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny (INP HB), BP 1093 Yamoussoukro (Côte d’Ivoire), Tél. (225) 30 64 67 15 ; E-mail : michel.a_kouassi@yahoo.fr
*Correspondance et tirés à part : ahoussi@gmx.fr
RESUME
Objectif
: Évaluer la qualité physico-chimique et microbiologique des eaux de
source du village de Mangouin-Yrongouin dans la localité de Biankouman
(Côte d’Ivoire).
Méthodologie et résultats : Pour la réalisation de cette étude, la méthode utilisée repose sur des relevés piézométriques de la nappe phréatique, des analyses physico-chimiques et microbiologiques des eaux. Les résultats issus de ces analyses ont été traités à l’aide de techniques hydrochimiques (diagramme de Piper). L’analyse statistique multivariée dont l’Analyse en Composantes Principales (ACP) et la Classification Hiérarchique Ascendante (CHA) a également été utilisée pour la mise en évidence des phénomènes de minéralisation des eaux de ladite localité. L’étude piézométrique montre que le niveau statique de la nappe phréatique varie de 0,48 m à 4,52 m, avec une moyenne de 1,24 m. Les eaux sont acides, avec un pH qui varie de 4,85 à 6,01. Elles sont faiblement minéralisées, avec une conductivité électrique moyenne de 152,90 μS/cm. Dans la zone d’étude, les eaux sont chlorurées calciques. Les analyses chimiques révèlent que les eaux de Mangouin-Yrongouin sont dépourvues d’iode. L’analyse des métaux lourds montre qu’en dehors du fer et du Ni qui présentent des teneurs supérieures à la valeur guide OMS qui est respectivement de 0,3 mg/L et 0,07 mg/L, les autres métaux étudiés sont pratiquement inexistants dans les eaux. Sur le plan microbiologique, les eaux de source contiennent de forts taux d’Escherichia coli (400 à 500 ufc/100 ml) et de Clostridium perfringens (100 ufc/20 ml à 1500 ufc/20 ml). La minéralisation des eaux est contrôlée par les phénomènes tels que le pluviolessivage des sols, l’hydrolyse acide des roches et l’apport lié aux activités anthropiques.
Conclusion et applications : Cette étude montre que les ressources en eau de Mangouin-Yrongouin sont soumises à une pression anthropique importante. La consommation de ces eaux en dehors de tout traitement présente des risques sanitaires pour les populations.
Mot clés : Assainissement, eaux de source, pollution, Hydrochimie, Environnement, Éléments Traces Métalliques.
Méthodologie et résultats : Pour la réalisation de cette étude, la méthode utilisée repose sur des relevés piézométriques de la nappe phréatique, des analyses physico-chimiques et microbiologiques des eaux. Les résultats issus de ces analyses ont été traités à l’aide de techniques hydrochimiques (diagramme de Piper). L’analyse statistique multivariée dont l’Analyse en Composantes Principales (ACP) et la Classification Hiérarchique Ascendante (CHA) a également été utilisée pour la mise en évidence des phénomènes de minéralisation des eaux de ladite localité. L’étude piézométrique montre que le niveau statique de la nappe phréatique varie de 0,48 m à 4,52 m, avec une moyenne de 1,24 m. Les eaux sont acides, avec un pH qui varie de 4,85 à 6,01. Elles sont faiblement minéralisées, avec une conductivité électrique moyenne de 152,90 μS/cm. Dans la zone d’étude, les eaux sont chlorurées calciques. Les analyses chimiques révèlent que les eaux de Mangouin-Yrongouin sont dépourvues d’iode. L’analyse des métaux lourds montre qu’en dehors du fer et du Ni qui présentent des teneurs supérieures à la valeur guide OMS qui est respectivement de 0,3 mg/L et 0,07 mg/L, les autres métaux étudiés sont pratiquement inexistants dans les eaux. Sur le plan microbiologique, les eaux de source contiennent de forts taux d’Escherichia coli (400 à 500 ufc/100 ml) et de Clostridium perfringens (100 ufc/20 ml à 1500 ufc/20 ml). La minéralisation des eaux est contrôlée par les phénomènes tels que le pluviolessivage des sols, l’hydrolyse acide des roches et l’apport lié aux activités anthropiques.
Conclusion et applications : Cette étude montre que les ressources en eau de Mangouin-Yrongouin sont soumises à une pression anthropique importante. La consommation de ces eaux en dehors de tout traitement présente des risques sanitaires pour les populations.
Mot clés : Assainissement, eaux de source, pollution, Hydrochimie, Environnement, Éléments Traces Métalliques.
FULL PAPER [PDF AVAILABLE HERE]