Journal of Applied Biosciences (J. Appl. Biosci.) [ISSN 1997 - 5902]
Volume 70: 5599 - 5607 Published October 31, 2013.
Les
plantes médicinales utilisées contre les dermatoses dans la pharmacopée
Baïnounk de Djibonker, région de Ziguinchor (Sénégal).
DIATTA Cheikh Daouda1*, GUEYE Mathieu2 et AKPO Léonard Elie31* Laboratoire de Botanique de l’IFAN Ch. A. Diop, BP 206 Dakar ; cheikhdiatta@yahoo.fr
2 Laboratoire de Botanique de l’IFAN Ch. A. Diop& UMI 3189, BP 206 Dakar ; gueye_guirane@yahoo.fr
3 Département de Biologie végétale, Faculté des Sciences et Techniques, UCAD, BP 5005 Dakar
1*Correspondant : Tél : 00 (221) 77 516 44 46, courriel : cheikhdiatta@yahoo.fr
Original submitted in on 6th September Published online at www.m.elewa.org on 31st October 2013.
RESUME
Objectifs
: Cette étude a pour objectif de connaitre les plantes médicinales
utilisées comme remède dans le traitement des dermatoses dans la
pharmacopée Baïnounk de Djibonker, région de Ziguinchor (Sénégal).
Méthodes et résultats : La technique des entretiens ouverts semi structurés est utilisée pour recueillir les informations. L’étude a permis de recenser trente-six espèces traditionnellement utilisées dans le traitement des dermatoses. Elles sont réparties en vingt-cinq familles et trente-six genres. Les familles les mieux représentées sont les Apocynaceae, les Papilionaceae et les Rubiaceae avec chacune trois espèces. Les plantes utilisées sont surtout des arbres (36%) et des arbustes (30%). Les espèces les plus indiquées sont Khaya senegalensis (94,4%), New bouldia laevis (88,9%), Carapa spp et Solanum cerasiferum (77,8% chacune). Les feuilles sont les organes les plus utilisés avec 46% suivis des racines avec 21%. La macération (40%) et le broyage (27%) sont les modes de préparation les plus courant. Les maladies liées à la peau (78%) sont les plus fréquentes, suivies de celles de la muqueuse (12%).L’administration percutanée (44%) est la plus utilisée puis par bain (21%).
Conclusion et applicabilité des résultats : Ces résultats révèlent que les plantes médicinales jouent un rôle très important dans le traitement des dermatoses et leur valorisation nécessite véritablement l’apport des savoirs locaux qui sont détenues par les populations rurales.
Mots clés : Ethnobotanique, Dermatoses, Plantes médicinales, Pharmacopée sénégalaise, Bainounk.
Méthodes et résultats : La technique des entretiens ouverts semi structurés est utilisée pour recueillir les informations. L’étude a permis de recenser trente-six espèces traditionnellement utilisées dans le traitement des dermatoses. Elles sont réparties en vingt-cinq familles et trente-six genres. Les familles les mieux représentées sont les Apocynaceae, les Papilionaceae et les Rubiaceae avec chacune trois espèces. Les plantes utilisées sont surtout des arbres (36%) et des arbustes (30%). Les espèces les plus indiquées sont Khaya senegalensis (94,4%), New bouldia laevis (88,9%), Carapa spp et Solanum cerasiferum (77,8% chacune). Les feuilles sont les organes les plus utilisés avec 46% suivis des racines avec 21%. La macération (40%) et le broyage (27%) sont les modes de préparation les plus courant. Les maladies liées à la peau (78%) sont les plus fréquentes, suivies de celles de la muqueuse (12%).L’administration percutanée (44%) est la plus utilisée puis par bain (21%).
Conclusion et applicabilité des résultats : Ces résultats révèlent que les plantes médicinales jouent un rôle très important dans le traitement des dermatoses et leur valorisation nécessite véritablement l’apport des savoirs locaux qui sont détenues par les populations rurales.
Mots clés : Ethnobotanique, Dermatoses, Plantes médicinales, Pharmacopée sénégalaise, Bainounk.
ABSTRACT
Objectives:
To know the medicinal plants used in the treatment of skin diseases in
the pharmacopoeia of Bainounk of Djibonker, Ziguinchor region (Senegal).
Methods and results: The technique of open semi-structured interviews was used to collect information. The study has identified thirty-six species traditionally used in the treatment of skin diseases. They are divided into twenty-five families and thirty-six genera. The best represented families Apocynaceae, Papilionaceae and Rubiaceae with each three species. The plants used are mainly trees (36%) and shrubs (30%). The most appropriate species Khaya senegalensis (94.4%), New bouldia laevis (88.9%), Carapa spp. and Solanum cerasiferum (77.8% each). The leaves are the organs most used with 46% come from the roots with 21%. Maceration (40%) and grinding (27%) are the most common modes of preparation. Skin-related diseases (78%) are the most frequent with, followed by those of the Mucosa (12%). The administration percutaneous (44%) is the most widely used and then by bath (21%).
Conclusion and application : These results show that medicinal plants play a very important role in the treatment of skin diseases and recoverability truly requires the contribution of local knowledge that are owned by the rural populations.
Key words: Ethnobotany, Skin diseases, Medicinal plants, Senegalese, Pharmacopoeia, Bainounk
.Methods and results: The technique of open semi-structured interviews was used to collect information. The study has identified thirty-six species traditionally used in the treatment of skin diseases. They are divided into twenty-five families and thirty-six genera. The best represented families Apocynaceae, Papilionaceae and Rubiaceae with each three species. The plants used are mainly trees (36%) and shrubs (30%). The most appropriate species Khaya senegalensis (94.4%), New bouldia laevis (88.9%), Carapa spp. and Solanum cerasiferum (77.8% each). The leaves are the organs most used with 46% come from the roots with 21%. Maceration (40%) and grinding (27%) are the most common modes of preparation. Skin-related diseases (78%) are the most frequent with, followed by those of the Mucosa (12%). The administration percutaneous (44%) is the most widely used and then by bath (21%).
Conclusion and application : These results show that medicinal plants play a very important role in the treatment of skin diseases and recoverability truly requires the contribution of local knowledge that are owned by the rural populations.
Key words: Ethnobotany, Skin diseases, Medicinal plants, Senegalese, Pharmacopoeia, Bainounk
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